La poésie de Ferenc Kazinczy d’avant sa captivité et ses forums de publication

  • Attila Debreczeni Debreceni Egyetem, Magyar Irodalom- és Kultúratudományi Intézet, MTA–DE Klasszikus Magyar Irodalmi Textológiai Kutatócsoport,

Résumé

Pendant sa carrière, malgré le nombre important des poèmes qu’il avait écrits, Kazinczy avait publié peu de poésies – et avec d’importantes interruptions – en périodiques. Après les périodiques et des almanachs parus dans sa rédaction (Musée Hongrois, Orpheus, Fleurs d’Helicone), presqu’un quart de siècle s’est déroulé avant qu’il ne publie de nouveau dans une périodique (Musée de Transylvanie). Dans la période intermédiaire, outre quelques poèmes d’occasion parus dans les journaux, seul l’épigramme écrit à la mort de sa fille a été publié en 1807, avec la traduction allemande dans les journaux de langue allemande. Plus tard, dans Erdélyi Muzéum (Musée de Transylvanie) il a fait publier d’autres épigrammes, d’epitres et de sonnets, mais pour avoir une publication plus importante, il faut attendre Aurora et surtout Hébe. Dans Aurora entre 1822 et 1823 et entre 1828–1830, une vingtaine de pièces ont paru, tandis que dans Hébe, entre 1822 et 1826 plus de 40 poemes ont été publiés. Dans les autres almanachs (Aspasia, Urania) et revues (Collection Savante, Minerve de Haute-Hongrie, Vie et Littérature) le nombre des poésies publiés ne dépasse pas le cinq. Donc le forum de publication que Kazinczy privilégie pour ses poèmes demeure l’almanach. Dans la période d’avant sa captivité, il avait publié surtout des odes et des chants dans les annuaires rédigés par lui-même, Fleurs d’Helicon. Après sa libération, il a continué sur le chemin engagé dans le Musée de Transylvanie, cette fois dans Aurora et Hébe, en publiant des sonnets, des épistoles et des épigrammes. C’étaient surtout des ouvrages originaux, puisque, après la synthese du Bois poétique (Poétai berek), il traduisit moins qu’auparavant.

Publiée
2021-09-03
Rubrique
Tanulmányok